\selectlanguage{french} \songcolumns{2} \beginsong{Poil dans la main} [by={Jacques Higelin},cover={preferences},album={Préférences}] \cover \gtab{C}{X32010} \gtab{F}{1:022100} \gtab{G7}{320001} \gtab{Am}{X02210} \gtab{Em}{022000} \gtab{B7}{X21202} \begin{chorus} \[C]Poil dans la \[F]main, \[G7]payé à rien \[C]foutre Re\[C]garder la \[F]poutre dans l'\[G7]œil du voi\[C]sin \rep{2} \end{chorus} \begin{chorus} \[C]{Qu'il} est donc \[F]doux de \[G]rester sans rien \[Am]faire Tandis que \[Em]tout s'agite \[B7]autour de \[Em]soi \end{chorus} \begin{chorus} \[C]Touche à \[F]tout : \[G]sauf à la mousti\[Am]quaire \[Am]Touche à tout \[Em]juste bon \[B7]à m'ama\[Em]douer \end{chorus} \begin{verse} Un jour, j'ai vu une chaise Toute seule sur le trottoir Une putain de belle chaise toute noire, en fer Avec des lanières de plastique tendues Une vraie chaise de bar à putes Une chaise à l'état brut Qui avait dû en voir et en recevoir des culs Des gros lourdingues à fessier mou Des p'tits malingres resserrés du trou Ou des jolis voluptueux qui vous attirent le bout des yeux Pour mieux leur passer les menottes \end{verse} \begin{verse} Mais va savoir à c'moment-là J'avais perdu le goût de m'asseoir Et d'amarrer ma solitude Mon cafard et mes habitudes À celles des piliers d'abreuvoir J'en ai marre d'les voir s'écrouler sur eux-mêmes En s'raccrochant à des histoires qui tiennent pas d'bout Ces p'tites histoires qui vous entraînent Au fil des heures des jours, des jours, des s'maines De soirs pisseux en matins blêmes Direct au trou \end{verse} \endsong