\songcolumns{2} \beginsong{Petite soci\'et\'e}[by=Les Ogres de Barback,cov=la-fanfare-du-belgistan] \cover \gtab{Rém}{5:002210} \gtab{Fa}{1:022100} \gtab{Do}{3:002220} \gtab{Si&}{6:022100} \gtab{La}{5:022100} \beginverse \[Rém]Il y a des fan\[Fa]tômes dans ma ville, \[Do]Que dérangent les \[Rém]cris d'enfants, \[Rém]Qui trouvent le temps \[Fa]inutile, Si on le \[Do]passe en s'amu\[Rém]sant. Ils ont \[Do]vue sur mon jar\[Rém]din Et ils \[Do]ont l'écho du \[Rém]son \[Rém]Des barbecues, \[Fa]des copains, Si l'on \[Do]sort l'accor\[Rém]déon. \endverse \beginchorus \[Si&]Oh ! fantôme \[La]des villes nou\[Rém]velles, Et de \[Si&]tes quar\[La]tiers sans \[Rém]âme, \[Si&]De tes centres \[La]commerciaux sans \[Rém]ciel, De tes \[Si&]faux pla\[La]fonds in\[Rém]fâmes. {\nolyrics \[Rém] \[Do] \[Si&] \[Do]} \rep{2} \endchorus \beginverse Je m'enfuis pour une vie nouvelle Où les marmots ne seront plus Le prétexte d'une ribambelle D'idées loufoques et corrompues, Et si tu pries gentiment, Tu nous juges et c'est méchant Toi, qui nous avais appris pourtant A ne pas perdre de temps ! \endverse \beginchorus Oh ! fantôme des idées ``gratte ciel'', Au doux rêveur dépassé, Tu voyais la grande citadelle, Le paradis dans les cités. \endchorus \beginverse Pierre, je ne jette pas la pierre, Je constate le gâchis De petites maisons pas centenaires, Recouvertes de crépis. On fait du neuf avec du neuf, Ni une ni deux, le neuf est vieux De ta loi qui marchande et qui bluffe Nos âmes d'imbéciles heureux. \endverse \beginchorus Fantôme des quartiers résidentiels, Que n'as-tu pas profité, Tu vis la vie de moins en moins belle, Quand tout te pendait au nez ! \endchorus \beginverse Pardonne-moi, ne prends pas tout cela Comme une attaque trop sévère. Tu es un fantôme au c\oe{}ur qui bat, Bien plus vivant que tes frères. Eux, qui ont tout dévoré, Tes premières idées, tes dernières, Sans jamais avoir su estimer Tout ce qui leur était offert. \endverse \beginchorus Oh ! fantôme des bourgs artificiels, Ils ne t'ont jamais dit merci. Ils t'ont laissé te brûler les ailes, Ils s'en mordront les doigts aussi ! Oh ! fantôme des villes nouvelles, On se recroisera sûr' ment Dans ma vie bientôt devenue belle, Près de mon village des vents ! \endchorus \endsong