{title: Sentiments numériques revisités} {artist: Hubert-Félix Thiéfaine} {album: La tentation du bonheur} {cover: la-tentation-du-bonheur} {language: french} {columns: 1} {define: A frets X 0 2 2 2 0} {define: C frets X 3 2 0 1 0} {define: D frets X X 0 2 3 2} {define: Bm base-fret 2 frets X 0 2 2 1 0} {define: G frets 3 2 0 0 0 3} {define: E frets 0 2 2 1 0 0} {define: C#m base-fret 4 frets X 0 2 2 1 0} {guitar_comment: Intro : [A C]} {newline} Quand [D]les ombres du soir chevauchent sur la lande A[A]vec dans leurs passeports Sherwood ou Brocéliande Quand [Bm]les elfes titubent sous l'alcool de sorgho Dans [A]les cercles succubes de la lune en faisceaux Quand [G]les vents de minuit décoiffent les serments Des [Bm]amants sous les aulnes d'un hôtel flamand Quand [A]tes visions nocturnes t'empêchent de rêver Et [Bm]couvrent ton sommeil d'un voile inachevé {start_of_chorus} Je n'ai [G]plus de [D]mots assez [A]durs pour [G]te dire que je [D]t'aime {end_of_chorus} Quand [D]les chauves-souris flirtent avec les rossignols Dans [A]les ruines d'un royaume où mon crâne est mongol Quand [Bm]les syndicats brûlent nos rushes et nos démos Pour [A]en finir avec le jugement des salauds Quand [G]humpty dumpty jongle avec nos mots sans noms Dans [Bm]le bourdonnement des câbles à haute tension Quand [A]tu m'offres épuisée sous l'œil d'une opaline Les [Bm]charmes vénéneux de tes fragrances intimes Quand [D]les théâtres antiques recèlent nos orgies Ça[A]tal Hoyük airport, Manco Cápac City Quand [Bm]nos murs se recouvrent de hiéroglyphes indiens A[A]vec nos voix blafardes en feed-back au matin Quand [G]tes mangoustes viennent avaler mes couleuvres Dans [Bm]ces nuits tropicales où rugit le grand œuvre Quand [A]l'ange anthropophage nous guide sur la colline Pour [Bm]un nouveau festin de nos chairs androgynes {newline} {guitar_comment: instrumental : [C Bm C Bm A]} Quand [D]les clochards opposent la classe et l'infini À [A]la vulgarité glauque de la bourgeoisie Quand [Bm]les valets de cour, plaideurs pusillanimes En[A]combrent de leurs voix nos silences et nos rimes Quand [G]aux détours d'un bar tu flingues aux lavabos Quel[Bm]que juge emportant ma tête sur un plateau Quand [A]tu branches les hélices de ma mémoire astrale Sur [Bm]les capteurs-influx de ta flamme initiale Quand [E]les traces de Rorschach sur la tôle ondulée Servent [B]aux maîtres à tester l'autochtone humilié Quand [C#m]sur la Moleskine des limousines en liesse Ils [B]en rient en fumant la mucho cojones Quand [A]les cris de l'amour croisent les crocs de la haine Dans [C#m]l'encyclopédie des clameurs souterraines Quand [B]je rentre amoché, fatigué, dézingué En [C#m]rêvant de mourir sur ton ventre mouillé Quand [E]dans la lumière sale d'un miroir tamisé Tu [B]croises l'œil éphémère d'une salamandre ailée Quand [C#m]dans les brumes étales de nos corps transparents Tu [B]réveilles mes volcans lumineux du néant Quand [A]mes pensées confuses s'éclairent au magnésium Sur [C#m]les écrans secrets de ton pandémonium Quand [B]mes bougainvilliers se mêlent aux herbes folles Dans [C#m]ta chaleur biguine au crépuscule créole Quand [E]les ombres du soir poursuivent sur la lande Le [B]flash des feux arrières d'une soucoupe volante Quand [C#m]le soleil se brûle aux contours de tes reins Par[B]mi les masques obscurs d'un carnaval romain Quand [A]l'ordre des humains nous sert dans son cocktail Cinq [C#m]milliards de versions différentes du réel Quand [B]tu pleures essoufflée au creux de ma poitrine A[C#m]vec les doux murmures des fréquences féminines