{title: L'horloge} {artist: Les Cowboys Fringants} {album: Que du vent} {cover: que-du-vent} {language: french} {columns: 2} {define: Em frets 0 2 2 0 0 0} {define: D frets X X 0 2 3 2} {define: C frets X 3 2 0 1 0} {define: G frets 3 2 0 0 0 3} [Em]L'homme ordinaire fut jeune et insouciant À l'abri des affres des années qui [D]passent Invulnérable, porté par le vent De cette jeunesse qui, croyait-il, hé[C]las Allait se poursuivre éternelle[G]ment Comme si le temps s'arrête et se [D]prélasse {newline} [Em]Fort de l'enthousiasme de ses vingt ans Il était certain de mener sa [D]barque Différemment de celle de ses parents «Moi, vous verrez, je vais laisser ma [C]marque» Qu'il leur disait un peu arro[G]gant Alors qu'il avait toute la vie de[D]vant {start_of_chorus} [G]Mais les aiguilles tout au fond de l'horloge Battent la mesure et jamais ne dé[D]rogent Elle nous rattrapent laissant dans leur sillage Les rêves que l'on n'a pas réali[Em]sés Qui s'essoufflent à la façon d'un mirage Cédant le pas à la réali[D]té C'est la vie {repeat: 3} {end_of_chorus} [Em]Et l'homme ordinaire met sa montre à l'heure Car soudainement le temps vient à man[D]quer Si jadis il n'était pas un facteur Ce dernier devient précieux et comp[C]té Et au milieu de cette vaine pour[G]suite Il se dit que la vie passe trop [D]vite {newline} [Em]La grosse télé, la petite vision Le voyage dans le sud à la re[D]lâche Accepter de vivre comme un mouton Suivre la masse, s'atteler à la [C]tâche À la remorque du temps qui s'en[G]fuit L'homme se rend compte qu'il a peu accom[D]pli [Em]Puis l'homme ordinaire se dit qu'il vivote Il sait bien qu'il est à côté d'la [D]plaque Tous les matins, le jour de la marmotte Et sa vie qui va droit dans un cul-de-[C]sac Ah, comme il aimerait en changer le [G]cours Avoir l'audace de faire demi-[D]tour {newline} [Em]C'est le courage de nos décisions Qui se veut le moteur de nos ac[D]tions C'est lui qui nous pousse à franchir le pont Et le fossé de la résigna[C]tion Mais qu'on soit immobile ou en mouve[G]ment Une chose est sûre : rien n'arrête le [D]temps