\songcolumns{2} \beginsong{La ville que j'ai tant aimée} [by=Tri Yann,cov=le-meilleur-de-tri-yann] \cover \capo{2} \gtab{Sol}{320003} \gtab{Ré}{XX0232} \gtab{Do}{X32010} \gtab{Mim}{022000} \gtab{Lam}{X02210} \beginverse Elle est \[Sol]née d'une \[Ré]ferme tout en \[Do]haut d'un ro\[Sol]cher Cette \[Do]ville que j'ai \[Sol]tant, tant et tant ai\[Ré]mée Du la\[Sol]voir à l'hi\[Ré]ver, de l'é\[Do]glise à l'é\[Sol]té Les \[Do]siècles s'enchai\[Sol]naient aux années. \endverse \beginchorus Ils a\[Sol]vaient les moi\[Ré]ssons pour va\[Mim]cances l'été Et les \[Do]femmes sai\[Lam]gnaient sur le lin \[Ré]des rouets Et la \[Sol]pluie tombait \[Ré]blanche sur les \[Do]toits ardoi\[Sol]sés De la \[Do]ville que j'ai \[Sol]tant aimée \endchorus \beginverse On y venait de Nantes, les dimanches d'été Avant qu'elle ne soit grande, quand notre siècle est né, Chemises et robes blanches, les jardins ouvriers, Fleurissaient sous des ciels de pommiers. \endverse \beginchorus C'est la fin de l'enfance, et nous avons dansé Dans l'école, un dimanche il y a six années, Le soleil a brillé sur les toits ardoisés De la ville que j'ai tant aimée. \endchorus \beginverse Et les filles riaient et les hommes buvaient, La ville était adulte et les arbres chantaient, Et puis une aube grise, un matin s'est levée, L'herbe rouille et l'aubier est gelé. \endverse \beginchorus Ils ont tout brisé, balayé et brûlé, Ils ont tout interdit, tout arraché, Et la pluie tombe noire sur les toits ardoisés De la ville que j'ai tant aimée. \endchorus \beginverse J'y ai vu un gamin, en costume arlequin, Peindre un arbre bleuté dans un étang gelé, Nous avons su apprendre aux enfants à rêver, Dans la ville qu'ils ont tant aimée. \endverse \endsong