@ -13,16 +13,16 @@ N'a pas tellement changé la \[Ré]France
Passent les jours et les semaines
Y'a qu'le décor qui évolue
La mentalité reste la même
Tous des tocards, tous des faux \[Mim]culs
Tous des tocards, tous des faux- \[Mim]culs
\endverse
\beginverse
Ils sont pas lourds en février
A se souvenir de Charonne
À se souvenir de Charonne
Des matraqueurs assermentés
Qui fignolèrent leur besogne
La France est un pays de flics
A tous les coins d'rues, y'en a cent
À tous les coins d'rues, y'en a cent
Pour faire régner l'ordre publique
Ils assassinent impunément
\endverse
@ -40,14 +40,14 @@ Chez nous aussi fonctionne encore
\beginchorus
\[Mim]Et' né sous l'signe de l'hexa\[Ré]gone
C'est pas s 'qu'on fait d'mieux en c'mo\[Mim]ment
C'est pas c 'qu'on fait d'mieux en c'mo\[Mim]ment
Et le roi des cons sur son \[Ré]trône
J'parierais pas qu'il est alle\[Mim]mand
\endchorus
\beginverse
On leur a dit au mois d'avril
A la télé dans les journaux
À la télé dans les journaux
De ne pas s'découvrir d'un fil
Qu'le printemps c'était pour bientôt
Les vieux principes du seizième siècle
@ -61,7 +61,7 @@ Ils se souviennent au moi de mai
D'un sang qui coula rouge et noir
D'une révolution manquée
Qui faillit renverser l'histoire
J'm souvient surtout d'ces moutons
J'me souviens surtout d'ces moutons
Effrayés par la liberté
S'en allant voter par millions
Pour l'ordre et la sécurité
@ -86,8 +86,8 @@ Me dites pas qu'il est portugais
\endchorus
\beginverse
Ils font la fête au moi d'juillet
En souv' nir d'une révolution
Ils font la fête au mois d'juillet
En souve nir d'une révolution
Qui n'a jamais éliminé
La misère et l'exploitation
Ils s'abreuvent de bals populaires
@ -97,7 +97,7 @@ Qu'ils sont gouvernés comme des pions
\endverse
\beginverse
Au mois d'A oût c'est la liberté
Au mois d'a oût c'est la liberté
Après une longue année d'usine
Ils crient vivent les congés payés
Ils oublient un peu la machine
@ -111,11 +111,11 @@ Abîmer tous les paysages
Lorsqu'en septembre on assassine
Un peuple et une liberté
Au cœur de l'Amérique latine
Y sont pas nombreux à gueuler
Ils sont pas nombreux à gueuler
Un ambassadeur se ramène
Bras ouverts, il est accueilli
Le fascisme, c'est la gangrène
A Santiago comme à Paris
À Santiago comme à Paris
\endverse
\beginchorus
@ -129,7 +129,7 @@ Il est français, ça j'en suis sur
Finies les vendanges en Octobre
Le raisin fermente en tonneaux
Ils sont très fiers de leurs vignobles
D'leurs co tes du Rhône et d'leurs Bordeaux
D'leurs Cô tes du Rhône et d'leurs Bordeaux
Ils exportent le sang de la terre
Un peu partout à l'étranger
Leur pinard et leur camembert
@ -151,16 +151,16 @@ C'est une drogue à accoutumance
En décembre c'est l'apothéose
La grande bouffe et les p'tits cadeaux
Ils sont toujours aussi moroses
Mais y'a d'a joie dans les ghettos
La terre peu s'arrêter d'tourner
Y rateront pas leur réveillon
Mais y'a d'l a joie dans les ghettos
La terre peut s'arrêter d'tourner
Ils rateront pas leur réveillon
Moi j'voudrais tous les voir crever
Étouffés de dinde aux marrons
\endverse
\beginchorus
Et'né sous l'signe de l'hexagone
On peu pas dire qu'se soit bandant
On peut pas dire qu'se soit bandant
Si l'roi des cons perdait son trône
Y'aurait cinquante millions de prétendants
\endchorus